Les Délices de Tokyo, Durian Sakegawa
L'histoire débute avec Sentarô, notre héros, et sa routine dans une petite échoppe japonaise. Sentarô exerce son métier de pâtissier par obligation et non par passion. Après un séjour en prison, Sentarô se voit embaucher par le propiétaire de l'échoppe afin de rembourser ses dettes à son égard. Ainsi, chaque jour, Sentarô se lève, se rend sur son lieu de travail et prépare des petites crêpes fourrées à la pâte de haricots rouges, les dorayaki. Ses dorayaki rencontrent peu de succès, le manque de conviction de leur fabricant et les ingrédients utilisés en sont la raison, l'échoppe survit tant bien que mal.
Cela allait vite changer. Une dame d'un certain âge, Tokue, rôdait souvent autour de l'échoppe jusqu'au jour où, elle se décide enfin à proposer son aide à Sentarô. Ce dernier refuse, expliquant que c'était un travail physique, fatiguant, il ne mentionne pas la difformité des ses mains, qui est la principale raison du refus. Tokue ne renonce pas, elle va même jusqu'à lui donner une préparation de son propre cru. Quelle ne fût pas la surprise de Sentarô en goûtant ce qu'avait préparé Tokue. Face à la perséverance de Tokue, il finit par accepter. Tokue prépare le an, la pâte de haricots rouges, avec savoir et douceur. Les dorayaki s'améliorent, la clientèle accroît. Parmi ces clients se trouve Wakana, une jeune lycéenne timide mais curieuse. Nos trois protagonistes vont se lier d'amitié, ils vont s'épanouir, vivre ensemble des moments forts, jusqu'au jour où Tokue disparaît mystérieusement...
Pure poésie japonaise. Ce roman nous plonge dans le quotidien banal de Sentarô qui prend une autre couleur, une autre intensité dès que Tokue rentre dans sa vie. La poésie se lit dans la préparation des dorayaki, Tokue utilise un langage, une gestuelle pour la pâte de haricots qui s'apparentent à une oeuvre d'art.
Poésie également à voir sur nos écrans.
https://www.youtube.com/watch?v=k_ySsqUptJs
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